J’ai bien écouté les propos de Mme Éliane Assassi.
À son premier argument, je répondrai que l’impact des retraites sur les finances publiques est indéniable ; c’est même l’un des premiers postes de nos dépenses publiques.
Comme j’aurai l’occasion de le rappeler lors de la discussion générale, cette réforme est bien d’ordre budgétaire, son objectif étant de garantir la soutenabilité de notre système de retraite et d’assurer ainsi sa pérennité. Elle a, par conséquent, toute sa place dans une loi de financement de la sécurité sociale.
À l’argument selon lequel cette procédure ne laisserait pas le temps nécessaire au débat, je répondrai que, sous l’autorité du président Larcher, nous avons ouvert plus de cent heures de débat, …