Si vous voulez que le débat se déroule dans de bonnes conditions, il faut cesser les provocations !
Le groupe CRCE a tout à fait raison de dénoncer ce corsetage consistant à limiter le débat, qui a d’ailleurs été également critiqué, je le constate, par un certain nombre d’élus de la majorité sénatoriale.
Je rappelle, par ailleurs, qu’il fut un temps où Élisabeth Borne promettait de nous présenter un texte dédié et de ne pas en passer par un PLFRSS… On voit le résultat !
Pourquoi cette urgence ? Pourquoi ce passage en force ? Pourquoi ce festival de mensonges ? Pourquoi cette contrainte exercée sur les discussions parlementaires ? Pourquoi, tout simplement, refuser le débat ? Tout simplement parce que vous ne voulez pas que l’on parle du fond de votre projet et de ses motivations réelles : la destruction des services publics et de nos acquis sociaux, c’est-à-dire toujours moins pour nos communs et toujours plus pour le privé.
Votre projet est celui de la finance. C’est celui d’un système de retraite uniquement géré par le privé, et, pour les petites gens, il ne restera que les miettes…
Ce projet, encore une fois, vous ne voulez pas que l’on en parle. Pour notre part, nous souhaitons prendre le temps qu’il faudra pour discuter. La responsabilité de ce débat écourté revient au Gouvernement !