Ma première question a trait à la protection des épargnants. En 2022, les crypto-actifs ont progressé plus vite que les indices boursiers et ils attirent beaucoup d'investisseurs, notamment jeunes. Pourtant, pour les investisseurs particuliers, les rendements sont assez faibles et ce sont généralement les gros acteurs qui profitent des variations de cours. Comment expliquer cet engouement pour des actifs si volatils ?
Ma deuxième question porte sur la progression de plus en plus rapide de produits à rendement, avec des livrets basés sur les crypto-actifs. Quels sont les risques et avantages de ces produits ? Quel est le regard des autorités de supervision sur l'absence de garantie des dépôts ?
Ma troisième question porte sur la grande consommation d'énergie, notamment liée au minage. L'an dernier, le vice-président de l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) avait même estimé que les régulateurs devraient envisager d'interdire l'un des modes d'extraction du bitcoin les plus énergivores, celui basé sur la « preuve de travail ». Quel regard portez-vous sur cette proposition ? Est-ce réaliste ? Quelles sont les autres options pour « verdir » la production ?
Enfin, si on a beaucoup parlé de finance, on observe que les technologies sous-jacentes aux actifs numériques sont de plus en plus utilisées dans d'autres domaines, comme la santé, les arts, les jeux. Quelles sont les applications qui sont appelées à se développer ?