Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens à remercier, au terme de ce long chemin, toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce débat de qualité empreint d’une grande dignité. Je ne reviendrai ni sur les accords auxquels nous sommes parvenus ni sur les critiques émises.
Je tiens à dire à celles et à ceux qui m’ont apporté leur soutien que je comprends parfaitement que, s’agissant d’un texte aussi dense et complet, leur accord de fond sur l’architecture générale s’accompagne de quelques observations ou critiques. Je remercie donc celles et ceux qui, comme Marie-Thérèse Hermange et André Lardeux, m’ont apporté leur soutien sur l’ensemble du texte tout en rappelant légitimement certaines réticences. C’est d’ailleurs bien la dignité de la démarche parlementaire que d’accepter des textes qui résultent inévitablement de compromis.
À la suite des propos tenus par certains d’entre vous, notamment M. Fischer, je veux rappeler ici que ma philosophie de notre système d’organisation sanitaire est directement issue du Conseil national de la Résistance.