En tout cas, madame la ministre, nous participerons à ce débat dans un esprit constructif, s'agissant notamment du problème des SPANC, des services publics d'assainissement non collectifs, ou des fonds départementaux. Des avancées peuvent être réalisées en la matière : nous formulerons des propositions et appuierons les suggestions de la commission qui nous paraissent judicieuses.
Il est temps de convaincre nos concitoyens qu'il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard. Face à l'ignorance, la négligence ou parfois la recherche du profit, nous devons rappeler en permanence que l'eau est unique, irremplaçable, indispensable à tout ce qui vit, mais qu'elle n'est pas inépuisable et qu'elle ne peut être soumise aux lois du marché.
Nous avons donc le devoir de préserver ce bien collectif pour le léguer à nos enfants dans les meilleures conditions. Ce texte mérite de notre part attention et respect. M. le rapporteur nous a aidés dans la réflexion que nous avons menée collectivement - dans le respect de la pluralité politique, je tiens à le souligner tout particulièrement - avec toute l'équipe qui l'entoure, ce dont je me réjouis. Au demeurant, globalement, ce texte reste encore insuffisant pour répondre aux attentes de la société.