Certains de nos voisins font des lois de programmation qui engagent une décennie, mais qui sont reprises tous les cinq ans, c'est intéressant pour les infrastructures de transport. Nous venons d'actualiser le rapport Duron, qui date de 2018 ; reste à définir une stratégie dans la loi. Nous ne sommes pas seuls à avoir de telles difficultés avec nos infrastructures de transports, mais nous avons ce problème propre à notre culture politique : nous avons du mal à construire du consensus, à faire confiance aux autres et à assumer des choix qui ne sont pas toujours simples. Le COI apporte un début de réponse en proposant de se mettre d'accord, comme il l'a fait en son sein, sur une priorisation des projets ; j'espère que le Sénat relaiera ce « parler vrai », plutôt que le « toujours plus ».