Je souhaiterais revenir sur la situation spécifique de la rénovation thermique des logements situés en zone rurale. Dans ces territoires, près de 936 000 habitations sont concernées, soit un taux de 22 % des logements contre une moyenne nationale de 19,6 %. À l'exception de l'agglomération parisienne, où le taux est le plus élevé, les logements des espaces ruraux sont donc légèrement moins bien lotis que ceux des grandes agglomérations. L'explication apportée est souvent l'ancienneté attribuée aux constructions dans les zones rurales. Cela n'est cependant pas forcément le cas si l'on établit une comparaison avec les habitats urbains. Pensez-vous qu'une adaptation du dispositif MaPrimeRénov' pour les territoires ruraux pourrait être pertinente ? Considérez-vous que d'autres politiques publiques puissent être plus efficaces ?