S'agissant de l'amendement n° 4, j'indique que le Sénat avait retenu, en première lecture, une définition très restrictive de la continuité écologique, qui se caractérisait par le transport suffisant de sédiments et la libre circulation des espèces aquatiques amphihalines.
Les députés ont adopté, quant à eux, une définition très large, puisque le texte évoque désormais la libre circulation des espèces vivantes, même unicellulaires.
Pour sa part, la commission propose une définition médiane, qui viserait la libre circulation des poissons.
Quant à l'amendement n° 166 rectifié, il est contraire à la position de la commission, qui a adopté un amendement tendant à redéfinir la continuité écologique. Dans ces conditions, je serais très heureux, mon cher collègue, que vous puissiez retirer votre amendement au profit de celui de la commission, faute de quoi je serais obligé d'émettre un avis défavorable.