Monsieur Foucault, je partage vos propos sur la manière dont les maires ont parfois accompagné le recueil des doléances. Le sentiment de déclassement, que nous appelons l'assignation à résidence, renvoie à l'émancipation des territoires, au fait de redonner par l'économie et par les mobilités une espérance.
Dans ce groupe transpartisan conduit par le Président Larcher, nous allons réfléchir à la décentralisation et à la déconcentration. Ce ne sont jamais que des outils pour que chacun de nos concitoyens soit convaincu de l'efficience de l'action publique. Nous savons la place du maire, qui porte parfois sur ses épaules l'incarnation de la République et le fait que personne n'abandonne le citoyen. Je donne toujours cet exemple : le citoyen peut vivre des moments très difficiles, par exemple un incendie. Qui est là pour incarner la solidarité nationale ? C'est le maire, souvent, avec le gendarme et le pompier. En ce sens, la commune constitue vraiment le coeur d'une société de la confiance et de la solidarité.
Merci beaucoup Martial. Nous suivrons vos prochains travaux avec grand intérêt, car ils sont très éclairants.
Merci également, mes chers collègues. Je vous souhaite à chacun une très bonne fin de semaine.
La réunion est close à 12 h.