Je m'en souviens, nous avons abondamment discuté de cette question à l'occasion de l'examen du projet de loi relatif au développement des territoires ruraux, d'autant plus que des initiatives à caractère fiscal sont liées à ce dossier.
Cela dit, l'expérience que j'ai acquise avec la préservation des haies, en prenant l'initiative, au niveau national, de les introduire dans les documents d'urbanisme afin que cette garantie juridique empêche leur arasement, renforce ma conviction que l'inscription claire des zones humides dans les documents d'urbanisme serait positive.
Vous me dites, madame la ministre, que la délimitation pourrait être réalisée par le préfet : pour avoir participé à des réunions de concertation avec les agriculteurs, permettez-moi de vous dire que ce n'est pas une mince affaire de définir ces zones humides et de les délimiter précisément. Il y a un vrai choc de cultures !
Je veux bien retirer mon amendement, compte tenu de vos explications, madame la ministre, mais sachez que cette délimitation ne pourra se faire qu'en concertation étroite avec les élus locaux et la profession agricole.
Je persiste à penser que l'inscription de ces zones dans les documents d'urbanisme est nécessaire.