Monsieur Raynal, s’agissant des différents scénarios proposés dans ces amendements, j’en ai indiqué le coût. La parole qui est la mienne quand je suis devant vous, pour préciser le coût d’une mesure proposée par des parlementaires, s’appuie évidemment sur le travail de mes services. Toutefois, je n’ai pas la possibilité – c’est plutôt heureux – de modifier les tableaux d’équilibre et l’étude d’impact en même temps que j’annonce les coûts en jeu.
J’ai ainsi estimé le coût que représenterait l’adoption des deux derniers amendements présentés à 300 millions d’euros. J’essaie, chaque fois que c’est possible, en fonction des éléments dont je dispose, de préciser les coûts et d’être le plus clair possible dans mes explications.
Par ailleurs, permettez-moi de revenir sur le caractère complexe de la réforme. Un certain nombre d’entre vous ont déclaré ne pas comprendre la réforme, avoir peur de ne pas la comprendre ou ne rien comprendre du tout.
C’est vrai, c’est extrêmement compliqué. Dans la mesure où de nombreux sénateurs du groupe socialiste nous ont fait ce reproche de la complexité, je rappelle que le système des carrières longues a été créé en 2003. Comme vous, j’ai voté la loi Touraine et, alors, personne n’a proposé de modifier le système des carrières longues, ni de créer une borne à 18 ans ou à 21 ans, ni de modifier les critères d’éligibilité.