Le samedi matin était certainement le bon choix. Mais les maires résistent difficilement à la pression de leurs électeurs et cette solution a été très peu retenue. Dans ma ville, les parents se sont prononcés à 85 % pour le mercredi.
Les relations entre les enseignants et les animateurs sont malheureusement trop souvent mauvaises. La coéducation ne se passe pas bien. Et le concubinage entre l'éducation nationale et l'éducation populaire demeure très difficile. Les enseignants demeurent accrochés à leurs salles de classe et malmènent fréquemment les animateurs qui se sentent déconsidérés de la part de l'éducation nationale. Plus de co-construction des projets permettrait à chaque acteur de mieux se connaître mutuellement et de reconnaître tout le monde pour sa compétence et son professionnalisme.
La déconnection des rythmes scolaires, économiques et sociaux nous paraît en effet préjudiciable. Les journées des enfants sont largement contraintes par l'amplitude des journées de travail de leurs parents et par les temps de transport jusqu'au domicile. C'est pourquoi nous recommandons une approche globale des temps de l'enfant.
Les difficultés de pratique sont bien connues. La fatigue des enfants est réelle. L'accueil de tous les enfants le mercredi après-midi dans les centres de loisir pose de nombreux problèmes logistiques.