Il y a eu un effet d'entraînement. La mise en oeuvre de la réforme par certaines communes en a convaincu d'autres de faire de même. En Indre-et-Loire, les villes de l'agglomération tourangelle ont opté pour la réforme et d'autres communes les ont imitées pour ne pas rester en dehors de ce mouvement. Là où les grandes communes n'ont pas voulu s'engager, peu de collectivités y sont allées. Malgré les difficultés rencontrées, aucune de celles ayant décidé d'appliquer la réforme pour le bien des enfants n'a renoncé par la suite. Les ajustements sont difficiles à réaliser au bout d'un trimestre. Les inspections académiques y sont hostiles, j'en ai des exemples. Leur discours consiste à dire qu'il convient d'attendre le début de l'année prochaine pour décider de modifications éventuelles, qui seront alors définitives.
Comme l'expérience le montre, les horaires peuvent différer en primaire et en maternelle. La mise en place des activités a été réalisée de manière un peu systématique, sans tenir compte de ces différences. La question des transports scolaires ne se pose pas partout de la même manière. Dans ma commune, la quasi-totalité des enfants restant pour participer aux activités périscolaires, il n'y a pas lieu de prévoir de modes de transport spécifiques.
J'ai le sentiment que les inspections académiques n'ont pas beaucoup aidé les maires jusqu'en juin. Une assistance internet a été mise en place, mais il n'y a pas eu de rencontres physiques. Il me semble que l'inspection académique a pris conscience de la nécessité d'être plus présente. En ce qui me concerne, je n'ai guère vu l'inspecteur d'académie de ma circonscription. Cela dépend peut-être des académies.