Les auditeurs non plus. Il y a d'ailleurs un autre cas : le producteur de lait italien Parmalat, qui a fait faillite, alors qu'il disposait d'une note BBB- ! Les informations reçues de cette entreprise bien connue étaient défaillantes, frauduleuses. Elle affichait, la veille de sa faillite, un excédent de trésorerie équivalent à quelque 7 milliards d'euros. Les agences de notation ne sont pas des auditeurs. Sinon, il leur faudrait non pas 500, mais 50 000 analystes ! Les analyses se fondent sur des informations validées, sur un dialogue avec l'émetteur : garbage in, garbage out, selon un adage du contrôle, une mauvaise information ne peut déboucher que sur une analyse erronée ! A certains moments, le rôle des analystes est un peu bizarre, lorsqu'ils sont confrontés à des situations très complexes.