J'ai mal vécu les critiques de Mme Gillot pour qui les opposants à cette réforme se désintéresseraient des enfants. Nous voulons tous que nos enfants réussissent ; les comparaisons internationales montrent que ce n'est pas toujours le cas. La diminution de trois heures du temps scolaire y a sans doute contribué. J'y étais défavorable ; c'était une erreur et nous militons tous pour le retour des quatre jours et demi. L'argent public est rare ; entre l'arrivée du périscolaire et plus de temps scolaire, que fallait-il choisir ? Lorsque le ministre laisse deviner que les activités périscolaires pourraient être concentrées le vendredi après-midi, cela devient inquiétant.
Une petite proposition à cet égard : Vincent Peillon avait défini les cours du samedi matin comme une dérogation, au contraire du mercredi matin, et les autorités refusent dans mon département des demandes des conseils d'école dans ce sens. Je préférerais que la concentration des activités périscolaires le vendredi après-midi ne soit autorisée que pour les écoles qui ont cours le samedi matin.