J'expliquais que ces vingt dernières années, les fortes pressions des activités industrielles que nous connaissions sont presque retombées, et qu'elles sont désormais remplacées par celles du monde agricole. Je souhaitais seulement préciser que les pressions de l'industrie agricole et agroalimentaire s'avèrent si importantes que nous ne parvenons pas à y faire face. En particulier, nous devons parvenir à diminuer l'utilisation d'intrants - azote, pesticides. En ce sens, il s'agit de poursuivre une politique nationale, menée depuis quelques années, mais qui a globalement du mal à s'appliquer.
De plus, je pense que notre agriculture, évidemment nécessaire, doit changer de modèle et consommer moins d'eau. Pour encourager cette transformation, nous lançons cette année un appel à projets visant à trouver des modes d'irrigation plus raisonnés, avec un financement de 2 millions d'euros.