Je souhaiterais vous adresser quelques questions assez sensibles pour conclure nos échanges. Nous vous invitons aussi à répondre par écrit aux questions que nous vous avons adressées, pour compléter vos réponses et pour étayer nos travaux.
Pour revenir sur le sujet des redevances, une question se pose sur l'évolution du modèle économique du soutien d'étiage. Quels sont les modèles de financement du soutien d'étiage ? Quels sont les modèles qui vous semblent les plus vertueux ? Si l'acceptabilité de la construction historique des barrages a pu varier localement, nous pourrions tendre vers la définition d'un modèle économique commun du soutien d'étiage.
Le financement du soutien d'étiage soulève aussi des questions sur la définition des domaines d'intervention des agences de l'eau. Les agences de l'eau pourraient être amenées à intervenir dans le fonctionnement des retenues d'eau, sans se limiter aux investissements qui s'y rapportent. Pourriez-vous nous apporter votre point de vue sur cette possibilité ?
Enfin, tout en tenant compte des ressources disponibles, une question se pose sur l'éventualité d'une mise en concurrence des concessions hydroélectriques, voire des propriétaires de retenue d'eau. Ces derniers participent aujourd'hui à la politique de soutien d'étiage. Le cahier des charges de cette mise en concurrence pourrait être amené à évoluer, mais elle est envisagée.