Les Assises de l'eau et le Comité national de l'eau (CNE) ont transformé le slogan « l'eau paye l'eau » en « l'eau et la biodiversité payent l'eau et la biodiversité ». Or, si toutes les agences de l'eau payent pour la biodiversité, la biodiversité ne paye jamais pour elle-même. Ainsi, une redevance « biodiversité », proposée par les directeurs des agences de l'eau, permettrait aux agences de remplir leurs nouvelles missions.
Quoi qu'il en soit, notre manque de moyens crée un réel blocage. La suppression du plafond mordant ne suffirait peut-être pas à débloquer cette situation, car avant l'introduction de ce plafond de recettes, nos ministres de tutelle, quelles que soient leurs couleurs politiques, prélevaient régulièrement des dizaines de millions d'euros dans nos recettes.
Je dois signaler qu'en raison du plafond mordant, mon agence a dû abaisser le montant de ses redevances, pour ne pas avoir à réaliser de reversements. Nous abaissons ainsi la valeur réelle de l'eau.