Il nous a été difficile d'estimer le coût réel. Le chiffre de 150 euros par enfant avait circulé ; il est vite dépassé si l'on compte la masse salariale. Des Atsem qui faisaient des temps partiels ont pu effectuer des heures supplémentaires, ce qui résorbe l'emploi précaire mais a un coût. De même, nous avons augmenté le nombre d'heures pour les animateurs des centres de loisirs sans hébergement, qui nous réclament maintenant une indemnité supplémentaire.
Pour évaluer le nombre de vacataires, nous avons divisé le nombre d'inscrits, en constante augmentation, par le chiffre de 14 en maternelle, de 18 en école élémentaire, conformément aux normes d'encadrement. Résultat de ce calcul théorique : 380 personnes ! Nous avions en effet promis aux parents qu'il y aurait un animateur et un accompagnateur. Avec les démissions, la tendance est à la diminution. Pour la ville de Creil, le coût sera compris entre 330 000 et 350 000 euros par trimestre, soit 1 million d'euros à 1,4 million d'euros par an. Il faut aussi compter le mobilier spécifique, ainsi que la rémunération des associations auxquelles nous faisons appel. La formation avait été sous-estimée : la norme dérogatoire 14 ou 18 personnes est contestée par la DDJS qui demande que nous appliquions les mêmes normes que dans les centres de loisirs. Cela implique de faire passer des brevets d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA), des brevets d'aptitude aux fonctions de directeur (BAFD)... J'imagine que des synergies dégageront des économies : ainsi, les directeurs de centres de loisirs seront associés aux TAP.