Nous pourrions, par exemple, tarifer la déprescription !
En effet, le secteur de la santé est un gros pollueur, outre le CO2. Un papier récent évaluait la limite planétaire constituée par les nouvelles entités chimiques et plastiques et révélait un dépassement très important, dans lequel le secteur de la santé est très impliqué, car il utilise beaucoup de plastiques à usage unique, par exemple. Nous n'avons pas calculé ces pollutions, ce n'est pas notre spécialité, mais la question du carbone touche aussi à cela à travers les achats et les déchets et nos propositions ne font pas augmenter les autres formes de pollution, bien au contraire.
S'agissant des politiques de prévention, nous tentons de les encourager en faisant intervenir des personnes qualifiées dans le financement des hôpitaux. Avec elles, nous réfléchissons à une logique visant à valoriser la déprescription et des pratiques plus sobres et vertueuses. Les acteurs du système de santé s'en rendent compte : il faut arrêter de réaliser certains actes peu utiles et réfléchir à la pratique même de la médecine.