La proposition de résolution vise bien à répondre et à s'adapter aux conséquences durables de la guerre sur la souveraineté alimentaire. Quand on regarde l'état des infrastructures aujourd'hui en Ukraine, on sait très bien qu'il faudra de longs mois, voire un certain nombre d'années, pour reconstituer l'appareil productif. Compte tenu des impacts géopolitiques de cette guerre, la donne des relations commerciales et de l'approvisionnement en sera bouleversée pour des temps assez longs.
L'un de nos collègues affirmait qu'il fallait faire confiance à l'Europe. Mais l'Europe, c'est aussi nous ! Il en va de notre responsabilité de nous préoccuper de la manière dont l'Union va réagir face à ces nouveaux éléments. Si nous tardons trop, je m'interroge sur les conséquences d'une famine d'un point de vue évidemment humain, mais également géopolitique, avec le risque de déstabilisation des objectifs que nous avions fixés en matière de lutte contre le changement climatique.
Notre responsabilité consiste à nous adapter au nouvel ordre du monde, à tout le moins en matière alimentaire.
Nous soutiendrons cette proposition de résolution.