On observe quelques freins techniques à la production de logements sociaux destinés aux jeunes. Il existe tout d'abord une concurrence entre les différents programmes de logement social : pour l'emporter sur d'autres programmes, la production de résidences universitaires financées en PLS ou PLUS doit convaincre les collectivités locales. En particulier, il faut rappeler qu'au regard du quota SRU, ces résidences universitaires PLS ou PLUS sont bien décomptées comme les logements sociaux ordinaires. Ce sont seulement quelques rares résidences universitaires, qui ne sont pas financées en PLS et qui ne sont pas conventionnées à l'APL, dont les CROUS sont maître d'ouvrage, qui échappent au décompte SRU et peuvent rencontrer des difficultés.
On observe également des traitements différenciés en fonction des gestionnaires de logements étudiants pour ce qui est de la réduction de loyer de solidarité (RLS).
Par ailleurs, le PLS octroyé par la Caisse des dépôts s'avère extrêmement cher comparé aux autres modes de financement proposés par les banques commerciales.