Les études comparatives sur l'organisation des systèmes éducatifs dans différents pays, montrent que les pays qui évoluent le mieux sont ceux où existe le plus fort consensus politique sur ce qui doit être mis en oeuvre. Pour nous, le facteur temps est une réelle contrainte car, parfois, nous n'avons pas le temps de mener suffisamment longtemps certaines réformes pour en tirer de réelles conséquences.
L'important n'est pas de savoir si l'expérimentation doit venir de l'administration centrale ou du terrain. En revanche - et nous ne pouvons qu'approuver Claude Thélot - l'important est de savoir évaluer les expérimentations pour en tirer les conséquences. Il s'agit de déterminer quels éléments sont éventuellement généralisables.
S'agissant du collège, nous rencontrons de multiples difficultés, preuves que des aménagements sont nécessaires. Une expérimentation importante, « La main à la pâte », est menée depuis longtemps et a donné lieu à des évaluations. Il serait bon de savoir, à un moment donné, si elle peut produire du sens dans les futures orientations relatives au collège.