Cette question relève plutôt de la compétence de mes collègues.
L'expérience de l'histoire fiscale a montré que les grandes réformes ne sont faciles ni à concevoir, ni à mettre en oeuvre. Tous les fiscalistes rêvent d'un grand soir fiscal, d'impôts modernes, clairs, etc. Or, l'histoire fiscale est faite d'empilements successifs et cela me paraît difficile à imaginer. Je pense réellement que, pour l'industrie, la suppression de la taxe professionnelle était absolument indispensable. On parle beaucoup en ce moment de l'industrie automobile. L'économie de 300 euros de taxe professionnelle que réalise un constructeur automobile en localisant la fabrication d'un véhicule d'entrée de gamme de l'autre côté de l'une de nos frontières constitue un exemple frappant.