Ce programme est issu des Pays-Bas pour rénover les logements sociaux. L'État ne disposait pas des fonds nécessaires, mais a invité les industriels à réfléchir ensemble à cette rénovation. L'État leur a promis 50 % des parts de marché en contrepartie desquelles ils avaient huit mois pour réfléchir à la manière de rénover les logements avec le cahier des charges suivant : les travaux devaient être réalisés en site occupé, garantir une baisse des dépenses énergétiques de 30 % et permettre aux habitants de rénover leur cuisine en s'appropriant ce nouvel espace. À l'issue de ces huit mois de travail, l'État a combiné plusieurs propositions issues des réflexions des industriels. Cela a été repris par l'Union européenne en l'adaptant. Dans l'idée des marchés globaux de performance, une rénovation intelligente permet de se rémunérer sur les économies réalisées. Il y a aujourd'hui des programmes extraits d'« EnergieSprong ». Cela commence à arriver en France. Des industriels français, acteurs importants dans la construction des bâtiments publics ou individuels, commencent à s'y intéresser et, dans le cadre de marchés globaux de performances, peuvent garantir de futures économies d'énergie. Du coup, on voit apparaître de nouvelles modalités de partenariat privé-public dans des contrats de maintenance d'exploitation et de financement.