Je pense que, aujourd'hui, aucun sportif ne se soustrait à l'impôt, quel que soit l'endroit où il exerce son activité. Lorsqu'ils jouent aux États-Unis, les joueurs français et étrangers acquittent les 32 % ou 33 % d'impôts, suivant les États, sur leurs gains. De même, lorsque Rafael Nadal gagne Roland-Garros, parfois même Bercy, il paie 50 % d'impôts et plus. Si cela devait être plus à l'avenir, il paiera plus. Les sportifs n'ont pas d'autre option que de s'acquitter de ce qui est leur dûment réclamé.
Certains joueurs de tennis, je le répète, passent souvent huit mois par an à l'étranger et choisissent de s'exiler fiscalement pour optimiser les huit ou dix ans que dure leur carrière. Il en résulte un écart qui peut être de l'ordre de 15 % ou 20 %. Le petit matelas qu'ils auront ainsi mis de côté leur permettra, lorsqu'ils arrêteront leur carrière, de commencer une nouvelle vie - certains, dont je fais partie, n'ont pas leur baccalauréat et doivent repartir de zéro - de manière un peu plus sereine.
Tous les pays adoptent de nouvelles lois. Tous les sportifs, comme tous les citoyens de tous les pays du monde, se soumettent à ces lois.