J'indiquerai trois pistes.
La première est fondée sur la fiscalité comportementale, type taxe carbone. Le but d'une telle fiscalité étant de modifier les comportements, il faut prendre en compte l'érosion probable de l'assiette ; ce ne peut donc pas être une solution de financement de long terme.
Deuxième piste - je vous renvoie aux travaux de Lucas Chancel : une plus forte contribution du patrimoine et des revenus du capital. C'est là une des tendances fortes des dix dernières années, puisque le poids de la contribution sociale généralisée (CSG) dans le financement de la sécurité sociale est de plus en plus important ; on pourrait accentuer ce poids, sur les revenus du capital notamment.
Troisième source de financement possible : augmenter la contribution des entreprises, en particulier de celles qui sont responsables des dommages environnementaux.