À Lyon, de la même façon, c'est très peu appliqué. Cela peut faire du bien à quelques mineurs. On met surtout en oeuvre des procédures de défèrement, qui, au départ concernaient plutôt des délinquants « chevronnés ». Maintenant, il y a également des défèrements pour des primo-délinquants, avec une inversion de la philosophie initiale, en considérant que le défèrement va constituer un choc qui va le remettre sur le droit chemin.
Je rappelle que le défèrement intervient à la sortie de la garde à vue, avec la présentation immédiate du mineur au juge pour enfant ou à un juge d'instruction.