Tant que le détenu ne connaît pas sa peine, il a du mal à faire des projets. En outre, il conserve souvent peu de liens avec le milieu ouvert, alors qu'il avait un éducateur à l'extérieur.
Dans les établissements pénitentiaires pour mineurs, on a voulu mélanger différentes cultures : celle de la pénitentiaire, celle de la protection judiciaire de la jeunesse, celle de l'enseignement scolaire classique. On arrive à des situations absurdes où des jeunes arrivent dans ces centres en juillet et ne bénéficient d'aucun enseignement, car le rythme des cours est calé sur le calendrier scolaire !