C'est effectivement nécessaire. Sans accord des exécutifs locaux, il ne peut pas y avoir d'exploration en Polynésie, alors que c'est dans l'intérêt de tous.
D'ici à 2030, nous devons trouver le bon tempo et la bonne manière de faire émerger le secteur industriel de l'exploration des grands fonds. C'est un enjeu de connaissance, de souveraineté sur les terres rares et les nodules, mais aussi de production industrielle et de création d'emplois. Ne manque-t-il pas un maillon entre les ministères et le secteur industriel, qui rythmerait les recours aux fonds publics et veillerait à la transparence et à l'équité ?
Nous avons entendu le ministère des armées, la direction générale de l'armement (DGA) et la marine. Il est nécessaire que nos armées disposent des moyens nécessaires à la surveillance de nos fonds marins. Face aux urgences que révèlent les conflits en cours, notamment en Ukraine, nous ne sommes pas prêts sur le plan industriel. Il serait paradoxal de devoir s'équiper ailleurs, car l'industrie française ne peut pas tenir les délais.
Le timing est déterminant, car le secteur industriel est soumis à des cycles longs.