Du côté des établissements d'enseignement supérieur privés d'intérêt général (EESPIG), la gouvernance ne pose pas de difficulté. Les six EESPIG dépendent en effet du ministère de l'agriculture. Je souhaite rebondir sur les propos de Gilles Trystram. Nous organisons un certain nombre de réunions communes. Nous échangeons. La communication est réellement abondante. La situation est par conséquent extrêmement favorable.
S'agissant du recrutement, la particularité de nos écoles est de recruter en postbac. Les deux années de classe préparatoire sont intégrées. Nous accueillons par conséquent les élèves plus tôt. Nous ne rencontrons pas actuellement de difficultés de recrutement. Vous verrez dans les réponses écrites que nous vous apporterons que, sur une dizaine d'années, nous enregistrons une progression comprise entre 2 et 5 % chaque année, sachant que les étudiants rejoignent nos établissements par choix.
Il est vrai, en revanche, que les lycéens ne sont pas suffisamment informés de la diversité des métiers qu'offrent nos écoles. Ils nous rejoignent en étant motivés, mais souvent avec des stéréotypes qu'ils se sont construits avec les enseignants du secondaire, qui méconnaissent nos activités. Nous dépensons d'ailleurs beaucoup d'énergie à entrer en contact avec les enseignants, notamment les professeurs de SVT, qui ont une influence extrêmement importante sur nos futurs étudiants. La connaissance de la diversité de nos métiers par les professeurs de SVT constitue par conséquent une voie de progrès.
S'agissant du nouveau baccalauréat, nous avons de l'avance. Nous accueillons en effet les étudiants avec 2 ans d'avance. En revanche, nous ne constatons pas de bouleversement au niveau du choix des spécialisations. Les trois domaines scientifiques choisis en classe de 1ère et les deux domaines scientifiques choisis en terminale représentent ainsi 85 % des étudiants.