La formation agricole est en effet un sujet d'avenir essentiel. Comme l'indique François Beaupère, les métiers de l'agriculture sont non seulement divers et variés, mais aussi très nombreux. Ces derniers nécessitent des chefs d'entreprises, mais aussi des salariés, des techniciens et des ingénieurs, par exemple. Cette diversité s'explique par l'étendue des missions relatives à l'agriculture qui s'effectuent à la fois dans les champs, mais aussi dans la distribution alimentaire.
C'est pourquoi il me paraît primordial de travailler de concert avec les pouvoirs publics pour satisfaire les besoins en nouvelles compétences que le secteur agricole exprime chaque jour. Je tiens à vous rappeler que les représentants de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) tiennent à ce que l'enseignement agricole reste sous la tutelle du ministère de l'agriculture. Il s'agit d'un point fondamental aux yeux de l'APCA. Des effets catastrophiques seraient à mon sens à déplorer si l'enseignement agricole était pris en charge par le ministère de l'Éducation nationale.
Concernant l'audition de ce jour, François Beaupère et moi-même aborderons essentiellement les questions d'ordre politique, tandis que Dominique Bouvier et Fatma Tergou évoqueront les questions techniques. Outre cet échange oral, nous vous apporterons évidemment des réponses écrites au questionnaire que vous nous avez préalablement adressé. Je cède la parole à François Beaupère pour qu'il complète mon propos.