Je dois reconnaître que les chambres d'agriculture sont quelque peu novices en la matière et qu'elles ont rejoint tardivement les réseaux sociaux. Aujourd'hui, elles utilisent ces moyens de communication et il me semble que la pandémie de Covid-19 leur a permis de réagir. En ce qui concerne ma chambre régionale, le site Internet est désormais utilisé afin de communiquer l'ensemble des informations utiles en termes de formation, d'installation, de transmission et de circuit de commercialisation. Ces dispositions demandent toutefois des moyens financiers et humains, à l'instar de techniciens formés qui ont des compétences dont ne disposent pas nécessairement les agriculteurs.
Les professions agricoles ont, à mon sens, la chance de reposer sur un enseignement public et un enseignement privé qui permettent de répondre à l'ensemble des demandes des jeunes. Si certains de ces derniers entrent dans les filières agricoles en situation d'échec scolaire, je tiens à souligner qu'ils s'épanouissent généralement en mettant en pratique leurs connaissances. Aujourd'hui, chaque chambre d'agriculture départementale ou régionale dispose d'un chargé de communication. Je ne suis cependant pas en mesure de vous fournir de chiffres exacts en termes de budget. Quoi qu'il en soit, il m'apparaît indispensable de poursuivre le travail d'intervention dans les écoles et les collèges afin de présenter nos métiers aux jeunes en sortant du discours négatif généralement véhiculé, selon lequel les agriculteurs travaillent trop et ne gagnent pas assez bien leur vie. Je crois que nous devons présenter nos métiers avec passion pour attirer les nouvelles générations qui assureront la relève.