Les uns et les autres ! Mais c'est un échec pour l'institut, pas pour les uns et pour les autres.
Au moment où ces thèmes deviennent encore plus d'actualité, nous formulons des offres de service : ce système existe, vous pouvez vous en emparer, l'élargir, changer ses dirigeants, en faire ce que vous voulez. Ces principes ont été rodés pendant dix ans, et je pense vraiment qu'ils répondent à un besoin majeur. Ils permettent de mettre un peu plus de chair et de sens dans les voies d'accès aux formations.
Le bilan est moins brillant pour ce qui concerne l'entrée dans les entreprises. Certes, les jeunes que nous aidons et accompagnons trouvent de l'emploi. Mais j'avais pensé à un moment que les grandes entreprises seraient friandes de ce genre de profil. Or pour l'instant, leur système de recrutement est tellement formaté qu'elles ont du mal à accueillir ce type de profil et à s'insérer dans notre dispositif. Quand elles voient les jeunes, en général, leur première question est : « Quelle est votre expérience dans l'entreprise ? ». Comme ils sont parfaitement honnêtes, nos jeunes qui se sont engagés répondent : « Aucune », au lieu de s'en inventer une. Cela ne les empêche pas de trouver du travail, je le répète, mais l'institut est plus performant comme voie d'accès aux formations.