Intervention de Henri Cabanel

Mission d'information Culture citoyenne — Réunion du 30 mars 2022 : 1ère réunion
Audition de mmes chantal bruneau membre du bureau et stéphanie andrieux co-présidente de la commission engagement et bénévolat du haut conseil à la vie associative et M. Hubert Pénicaud référent national vie associative de france bénévolat

Photo de Henri CabanelHenri Cabanel, rapporteur :

Je remercie également Chantal Bruneau et Stéphanie Andrieux, ainsi qu'Hubert Pénicaud, de leur présence parmi nous ce matin.

Je confirme l'importance de cette audition pour nous permettre de faire le point sur l'actualité de la vie associative, plus particulièrement sur la place qu'occupent les jeunes dans le milieu associatif. Ma première série de questions concerne donc le paysage de la vie associative et la place qu'y occupent les jeunes.

Pouvez-vous dresser un état des lieux du mouvement associatif après deux ans de pandémie ? Quelles sont les caractéristiques de l'engagement des jeunes dans les associations ? Quel est le pourcentage de jeunes parmi les bénévoles et dans les instances dirigeantes des associations ?

La sociologue Anne Muxel, que nous avons auditionnée en janvier, faisait observer ceci dans son ouvrage Politiquement jeune, publié en 2018 : « Le cadre associatif bénéficie d'un capital de confiance et suscite un potentiel d'adhésion nettement plus important que les partis politiques ou les syndicats. Mais cela à condition que les associations ne calquent pas leur mode de fonctionnement sur celui des organisations partisanes. Elles ne doivent pas offrir un cadre d'action trop enfermant, trop directif ou trop hiérarchisé. Les jeunes veulent conserver une marge de manoeuvre ».

En d'autres termes, selon cette spécialiste, « les engagements d'aujourd'hui sont à la fois plus réflexifs et plus flexibles, à la fois plus courts et à tout moment réversibles ». Partagez-vous ce point de vue ?

Quelles sont les conséquences de ces comportements sur l'organisation des associations ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les jeunes pour s'engager dans les associations et par les associations pour attirer de jeunes bénévoles ?

L'engagement associatif des jeunes diffère-t-il de l'engagement associatif des autres Français ? Les jeunes sont-ils moins engagés, et, dans ce cas, comment faire selon vous pour développer leur associatif ? Ou sont-ils engagés différemment ?

Ma deuxième série de questions concerne l'inclusion de l'engagement associatif dans l'enseignement moral et civique à l'école. Cet enseignement produit-il, à votre connaissance, des résultats ? Comment cet enseignement s'organise-t-il ? Les associations sont-elles associées à l'Éducation nationale pour promouvoir cet engagement ?

Mes dernières questions concernent le service national universel (SNU). De manière générale, qu'en pensez-vous ? Lors de la présentation de la phase 1, c'est-à-dire du séjour de cohésion, il a été indiqué qu'un tiers des encadrants venait de l'éducation populaire. Comment le milieu associatif est-il associé à cette phase 1 ? Est-il consulté sur la création de modules relatifs à l'engagement associatif ?

La phase 2 du SNU, la mission d'intérêt général, est en cours de déploiement. Quel regard portez-vous sur cette phase ? Avez-vous été associés à son déploiement ? Les associations ont-elles la capacité de proposer des missions répondant à la phase 2 ? Quels sont selon vous les freins ?

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