Là encore, nous essayons de travailler en réseau : au niveau national, avec Pharos, avec le pôle national de lutte contre la haine en ligne ou encore avec Viginum. Nous commençons à travailler avec la société civile et avec le monde académique, notamment en vue des prochaines échéances électorales. Nos sociétés se numérisent toujours davantage, le débat public a lieu aussi bien sur les médias éditorialisés que sur les médias algorithmiques. Nous devons être capables de réagir rapidement, comme lors de la dernière présidentielle, lorsque Twitter avait fermé plusieurs comptes par erreur : ces péripéties ne doivent pas nuire au bon fonctionnement de notre démocratie. La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de la campagne présidentielle a d'ailleurs souligné la qualité de la coopération avec les plateformes. Je rappelle que toutes les lois, notamment celles relatives aux droits d'auteur et à la propriété intellectuelle, doivent être respectées sur les plateformes : lors de la campagne, certaines chaînes sur les réseaux sociaux étaient menacées de fermeture pour non-respect de ces règles, ce qui aurait constitué une entrave inutile au bon fonctionnement du jeu politique. Il faut constamment s'adapter à un espace sans cesse plus numérisé.