a souligné, en premier lieu, l'importance de l'évaluation de la situation de dépendance des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, dans la mesure où les critères en la matière diffèrent significativement par rapport aux autres pathologies. La formation des aidants et leur soutien sont également capitaux ; sur ce point, il conviendrait d'ailleurs d'être conséquent et innovant. Il n'existe, en second lieu, aucune notion de prévention concernant cette maladie, à l'exception de récentes publications de l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM) envisageant l'influence éventuelle de certains modes de vie. Le rapport de l'OPEPS devrait donc réunir et approfondir les connaissances actuelles sur cet aspect de la question, trop souvent ignoré jusqu'à présent.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a fait valoir qu'en matière de prévention, il était primordial de savoir ce que l'on cherche à prévenir. Or, la maladie d'Alzheimer reste encore mal connue, même si une publication récente livre la piste d'un diabète de type 3 et d'une insuffisance de sécrétions neuronales. En tout état de cause, l'axe adopté par le rapport de Mme Cécile Gallez semble tout à fait correspondre aux attentes exprimées par les deux assemblées.