Intervention de Daniel Prieur

Mission d'information Sous-utilisation des fonds européens — Réunion du 16 juillet 2019 à 14h45
Audition de M. Daniel Prieur secrétaire adjoint de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture président de la chambre interdépartementale d'agriculture du doubs-territoire de belfort

Daniel Prieur, secrétaire adjoint de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, président de la chambre interdépartementale d'agriculture du Doubs-Territoire de Belfort :

Ce n'est pas une contradiction, mais plutôt une nuance : nous proposons une nouvelle mesure intitulée « mesure de transition ». Ce qui relève du premier pilier doit rester au niveau national, tandis qu'il convient de distinguer, sur le second pilier, les politiques nationales d'installation ou de compensation de handicap, de l'accompagnement qui pourrait être réalisé au niveau local, en particulier pour les transitions

Sur l'utilisation des fonds, j'aurais du mal à vous dire si des initiatives ont été permises par ces fonds. En termes de transfert technologique et d'accompagnement de la filière fromagère, la Franche-Comté est connue pour ses fromages haut de gamme, et le programme LEADER avait permis un transfert technologique pour maintenir une filière valorisante dans ce cadre. Dans le département du Lot, des accompagnements avaient été proposés pour la filière produit, par exemple pour la renaissance du Rocamadour. Des formations ont été dispensées sur le développement du tourisme de pays, avec de nouvelles dynamiques sur l'offre de services et un tourisme fédérant des hôteliers et permettant aux touristes de faire de la randonnée sans gérer les aspects logistiques : une action a ainsi été mise en place sur le plateau montagne de mon département. Une adaptation est réalisée, pas seulement agricole, quand les dossiers ont été conçus et instruits dans l'esprit des décideurs. LEADER vient alors pour accompagner une démarche ascendante. En Midi-Pyrénées, un sénateur du Tarn, Jean-Marc Pastor, et André Valadier avaient voulu cartographier le territoire pour inciter les personnes à monter des projets, sachant qu'ils recherchaient des financements régionaux, nationaux ou européens pour l'accompagnement. Tous les territoires ne disposent toutefois pas des ressources nécessaires pour s'inscrire dans une telle démarche.

Le travail des chambres d'agriculture pour les six prochaines années devra faire la jonction entre les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), communauté de communes ou communauté d'agglomération, et les chambres d'agriculture pour intervenir en matière réglementaire, sur l'urbanisme par exemple, et sur les projets à porter au niveau territorial.

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