Au-delà des systèmes de paiement complexes, dans le cadre de la PAC, et des modifications que doit subir l'agriculture, nous devons avoir le souci de chaque agriculteur et du consommateur. Le politique, agricole ou parlementaire, doit également avoir le souci de la « ferme France ». Si nous ne souhaitons que répondre aux demandes du consommateur français et que nous fixons nos normes internes, nous perdrons encore plus de parts de marché par rapport au marché international et risquons de ne plus être autosuffisants. Je m'inquiète parfois des orientations prises sur ce que sera notre « ferme France » dans dix ou quinze ans, sachant que le sujet est stratégique pour notre alimentation et notre économie, si nous avons une politique de repli, de jardinage et de vente directe - même si j'exagère un peu à dessein.