Je crois en effet que les banques sont dans de bonnes dispositions, car elles exercent leur métier lorsqu'elles accompagnent les entreprises.
En revanche, j'estime que les normes prudentielles et la taxonomie qui s'appliquent aux banques dans le cadre de la transition écologique européenne freineront sérieusement leur capacité à financer certains projets de développement.
Un enjeu particulier concerne l'activité nucléaire : mal notée dans la taxonomie européenne, elle permettrait pourtant de produire de l'énergie décarbonée pour approvisionner les véhicules électriques notamment.
Nous sommes très reconnaissants de la réduction de dix milliards d'euros des impôts de production. Nous ne formulerons aucune demande immédiate dans le PLF. Je rappelle toutefois que les impôts de production représentent près de 3 % du PIB en France, contre 1,6 % en moyenne dans L'UE et 0,4 % en Allemagne. Une baisse de 28 milliards d'euros supplémentaires serait donc nécessaire pour ramener l'impôt de production au niveau moyen européen ; de 56 milliards d'euros, pour atteindre le taux allemand.
Nous devons être conscients du poids encore très important qui pèse sur la compétitivité des entreprises à travers les impôts de production qui sont une anomalie française.