Il nous semble essentiel de résoudre cette équation. La pandémie a révélé nos lacunes. Or, nos métiers reposent sur la formation professionnelle et l'acquisition de compétences.
Nous savons que la formation initiale apporte beaucoup à ceux qui ont choisi ces filières. Aujourd'hui, nous disposons de moyens pour mieux appréhender la volonté de chacun et orienter efficacement les jeunes.
Nous espérons que la collaboration entre les organisations professionnelles, les chambres consulaires et les entreprises permettra de résoudre les tensions du marché du travail.
L'expérience que nous avons vécue pendant la crise nous a appris à utiliser les corps intermédiaires pour contribuer au développement de notre pays.
J'estime que nous devons nous retrousser les manches pour résoudre cette équation et éviter d'exploiter une main-d'oeuvre à bas cout - notamment par le recours au travail détaché - sans pour autant nous replier sur nous-mêmes. Nous devons tirer des leçons de nos amis britanniques et compter sur nos ressources internes et la richesse de notre jeunesse.