Monsieur l'Ambassadeur, la présidence allemande sera extrêmement importante pour l'Union européenne, mais également pour la France, car les relations entre nos deux pays sont capitales. C'est en quelque sorte un tandem dans l'Union européenne.
J'étais présent lors du 50è anniversaire du traité de l'Élysée, à Berlin. Avec Jean Bizet, nous avons autrefois rencontré des membres du Bundesrat au Mont-Saint-Michel et étions à Aix-la-Chapelle pour la signature du traité sur la coopération et l'intégration franco-allemandes.
J'ai deux questions à vous poser dans le cadre du « parler vrai » que cultivent nos deux pays.
L'Allemagne est contributrice nette au budget européen et bénéficie d'un rabais sur le rabais britannique. Quelle position défend-elle par rapport aux conséquences de la suppression de celui-ci à l'occasion du Brexit ?
Par ailleurs, comment l'Allemagne entend-elle convaincre les États « frugaux », ses alliés naturels, de mettre en place un plan de relance de 500 milliards d'euros de subventions pour les pays les plus affectés par l'épidémie qui nous touche tous ?