Je souhaite insister sur un point. Étant probablement, en France, la personne qui rencontre le plus de chefs d'entreprise, y compris en province, je peux affirmer que la relation avec l'administration fiscale fait rarement partie de leurs préoccupations, bien qu'il puisse y avoir, comme l'a dit Mme Coisne, des stories qui témoignent parfois d'une certaine incompréhension.
Si, entre chefs d'entreprise, nous parlons de fiscalité, c'est pour évoquer, comme je le faisais tout à l'heure, le taux des prélèvements et le handicap de compétitivité qu'il engendre pour notre pays et nos entreprises.
On me dit souvent convenir que ce handicap constitue un problème pour les entreprises soumises à la concurrence internationale. Or c'est un problème pour toutes les entreprises. Même si une entreprise n'est pas soumise à la concurrence internationale, si le taux de prélèvement aboutit à une marge proche de zéro, c'est la vie même de ce type d'activité qui est en jeu : le métier disparaît !
Pour ce qui concerne les chefs d'entreprise, la relation avec l'administration fiscale n'est donc pas un sujet de préoccupation.