a préalablement rappelé que la formation ne constituait qu'un outil, susceptible d'être détourné de son usage : en définitive, la façon dont on s'en sert importe plus que toute autre considération. Les premiers bilans tirés de la réforme de la formation professionnelle ne permettent pas encore de porter un jugement. Si l'on sait, par exemple, combien de contrats de professionnalisation ont été signés, il est trop tôt pour dire si leurs signataires sont inscrits dans l'emploi durable. D'après la CFTC, la formation professionnelle doit être systématiquement incorporée à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Il convient d'insister davantage sur la période de professionnalisation, tandis que le congé individuel de formation (CIF) suscite certaines interrogations : correspond-il toujours à un besoin du salarié ? L'entreprise y recourt-elle plus volontiers dans la mesure où elle rencontre des difficultés pour financer certaines actions ? Par ailleurs, il importe de porter une grande attention aux petites entreprises qui veulent envoyer leurs salariés en formation.
Puis M. Olivier Gourle a indiqué que, selon lui, les outils de la formation professionnelle vont mûrir à force de pédagogie quelles que soient, en particulier, les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre du droit individuel de formation (DIF). Enfin, la CFTC plaide pour l'instauration du « chèque-formation », comprenant un volet de financement et un volet d'accompagnement.