a rappelé que les partenaires sociaux avaient négocié en 1970, dans un contexte de plein emploi, les conditions de mise en place d'un système de formation professionnelle orienté vers la promotion sociale. Puis il a relaté les circonstances dans lesquelles le ralentissement de la croissance avait, par la suite, imposé la prise en compte de la problématique de l'emploi.
Il a estimé qu'une troisième étape se dessinait depuis l'accord national interprofessionnel du 5 décembre 2003 qui met en place un partage de responsabilités dans l'entreprise en instaurant un « tête à tête » entre employeurs et salariés sur la question des parcours professionnels, autrefois exclusivement négociés globalement dans certaines entreprises, par branches, au niveau national ou territorial. Il a précisé que l'article premier de cet accord prévoyait explicitement l'organisation d'un entretien professionnel tous les deux ans dans l'entreprise.