Constatant la césure entre la formation initiale et continue, Mme Christiane Demontès, rapporteur adjoint, a insisté sur les 150 000 jeunes qui sortent chaque année de l'école sans diplôme, mais pas sans qualification, certains ayant suivi jusqu'au bout une formation sans obtenir de diplôme correspondant. Elle a rappelé que la formation professionnelle continue prenait en charge ces jeunes, tout en s'interrogeant sur la nécessité de mettre en place des dispositifs spécifiques.
Constatant ensuite, entre 1977 et 2000, un certain désengagement des entreprises de la formation continue, lié à la possibilité d'employer des salariés surqualifiés, elle a interrogé les intervenants sur cette question ainsi que sur les écarts d'analyses entre les branches et les entreprises en matière de formation professionnelle.
S'agissant de la demande individuelle de formation, elle s'est enfin interrogée sur les moyens de lutter contre les inégalités qui frappent particulièrement ceux qui ont « raté la marche » de la formation initiale.
Dans le même sens, M. Jean-Claude Carle, président, s'est demandé si les moins bien formés n'étaient pas également les moins bien informés et les moins demandeurs de formation.