a précisé que certaines entreprises allaient au-delà de l'obligation légale de financement. Toutefois, le plan de formation que les grandes entreprises doivent négocier, chaque année, avec les partenaires sociaux, est devenu, de ce fait, un outil de régulation sociale davantage qu'un investissement économique. Les très petites entreprises, quant à elles, se heurtent à la complexité administrative du système, dont les organisateurs sont devenus des prescripteurs. Cette dérive a conduit les opérateurs de formation à se préoccuper davantage de la réglementation que de la performance et de l'efficacité pédagogique des formations. Or, la réussite d'une formation dépend de la qualité des formateurs et des personnes chargées de l'orientation professionnelle.
Il a indiqué, en outre, que la validation des acquis de l'expérience (VAE) constituait un véritable défi, mais qu'il fallait veiller à ne pas créer de concurrence avec les dispositifs de formation. Il a préconisé une remise à plat des diplômes professionnels, conçus en 1948 dans un contexte de pénurie de la main-d'oeuvre et de besoin de personnels très spécialisés, en vue de mieux répondre aux besoins de polyvalence actuels.