En quoi la crise que nous connaissons depuis maintenant un peu plus d'un an est-elle révélatrice des difficultés qui existaient déjà avant la pandémie ? Quelles sont, selon vous, les priorités, en termes de politiques publiques, pour que la sortie de crise soit l'occasion d'améliorations réelles de la vie des étudiants dans une perspective à moyen et long termes ?
Au-delà, quels étudiants ne bénéficient pas, selon vous, de l'appui des pouvoirs publics, alors qu'ils sont en situation de forte précarité matérielle ? Certains d'entre vous ont déjà évoqué quelques pistes, mais il nous importe de savoir qui sont les étudiants qui passent sous le radar des systèmes d'aides publiques, nationales ou locales.
Vous avez évoqué les uns et les autres la question de l'organisation des sites étudiants. L'un d'entre vous a parlé des sites décentralisés ou éloignés des grands campus étudiants. Cela pose la question de la localisation géographique des lieux d'études. Une organisation très délocalisée, au plus près des lieux de vie et d'habitation des étudiants, et un regroupement autour d'un campus constituent deux schémas différents.
Nous souhaiterions vous entendre sur ce point, ainsi que sur la question de la valeur des diplômes et celle de l'insertion professionnelle. Le questionnement est évidemment très fort du fait de la crise, mais on sent que l'angoisse est profonde chez les étudiants.