Intervention de Stéphane Piednoir

Mission d'information Conditions de la vie étudiante — Réunion du 8 avril 2021 à 11h15
« Audition avec les organisations représentatives des étudiants » — Audition de M. Paul Mayaux président de la fédération des associations générales étudiantes fage Mme Mélanie Luce présidente de l'union nationale des étudiant.e.s de france unef et Mm. Adrien Liénard vice-président naïm shili secrétaire national d'alternative étudiante et jacques smith délégué général de l'union nationale inter-universitaire uni

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

Je me réjouis tout d'abord que les étudiants se tiennent informés des propos que des sénateurs peuvent tenir dès 7 heures 30 du matin !

Vous nous avez décrit un tableau forcément noirci par le contexte sanitaire. C'est tout l'intérêt de cette mission d'information, qui vise à détecter les phénomènes qui ont été amplifiés par la crise, mais qui étaient sous-jacents avant celle-ci.

Considérez-vous que vous avez un rôle à jouer s'agissant des gestes barrière ? Souvenons-nous de la polémique soulevée par la ministre lorsqu'elle avait estimé que les amphithéâtres constituaient un risque de foyer épidémique : relayez-vous auprès de vos camarades la communication qui est faite autour des gestes barrière, qui sont essentiels et de nature à maintenir une partie de l'activité en présentiel, ce qui est sans doute bien plus important que toutes les mesures d'accompagnement qui peuvent être mises en place ?

Concernant l'insertion professionnelle, la difficulté est aussi d'ordre démographique. Il existe en ce moment une véritable thrombose - le terme est à la mode - en matière de recrutement. Avez-vous engagé une démarche auprès des chambres de commerce et d'industrie pour mettre en avant le fait que votre génération a été obligée de s'adapter très vite à des conditions de travail nouvelles ?

Avez-vous des retours, au vu de ce contexte difficile de recrutement et d'insertion professionnelle, à propos de la prolongation des études ? C'est une piste qui avait été évoquée à un moment donné.

Enfin, on a beaucoup parlé de l'accès aux psychologues. Je suis circonspect sur la capacité à mobiliser « d'un claquement de doigts » 80 psychologues supplémentaires. Il me semble que le temps de formation est un peu plus long. Est-il facile d'aller vers des psychologues lorsqu'on est étudiant ? Ces praticiens sont rarement intégrés aux services de santé universitaires. Pensez-vous que ce soit une bonne chose de dissocier les deux ?

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