Le raffinage a même récemment investi pour augmenter son taux de conversion et produire plus de diesel et produits assimilés, comme le fioul. Les fiouls lourds vont disparaître de la production électrique : les turbines fonctionnent au fioul léger. Il en est de même pour la navigation, qui s'oriente vers des carburants durables. Ces carburants devront être retransformés ou mélangés avec du biodiesel pour les bateaux. Pour l'instant, aucune réglementation, y compris pour les zones à faibles émissions (ZFE), n'interdit les véhicules diesel récents. Au-delà de l'impact sur les raffineries, nous voyons bien quel serait le problème d'interdire les diesels les plus récents dans les villes.
À terme, le raffinage produira des carburants de synthèse et des biocarburants avancés, durables. Nous verrons comment il évolue, sachant qu'en octobre 2022, notre problème était surtout d'acheminer de l'essence et du diesel jusqu'aux pompes... Dans le raffinage, il y aura moins de course à la diésélisation, puisque les ventes se sont rééquilibrées au profit des véhicules essence.